Comment le Motion design est-il devenu une forme d’art
Ce mémoire raconte l’histoire du Motion Design et des effets spéciaux dans sa globalité, et tente de prouver que ces derniers sont une forme d’art à part entière, du fait de la possibilité de cet art à se complaire en lui-même artistiquement parlant, alors que son utilisation principale a pour but la mise en valeur d’un autre élément.
Le Motion Design est présent dans presque toute création vidéographique de nos jours, tellement que nous voyons cela comme quelque chose d’anodin. Le Motion Design, désignant l’animation d’éléments graphiques, est souvent considéré comme de l’animation 2D avec un design plat, mais le terme s’applique en fait pour un grand nombre de styles visuels.
Dans ce mémoire, premièrement je vous explique l’origine de cet « art graphique animé » et ce qui le définit, de ses prémices avec les fresques de Lascaux, puis de ses nombreux instruments optiques simulant le mouvement, suivi de son évolution au fil du temps, poussé par le cinéma et le mouvement du cinéma pur (1920), la publicité, la télévision. L’intérêt porté au Motion Design dans ces domaines ainsi que les avancées technologiques qui lui ont été apportées, telle que l’arrivée de l’ordinateur et de tous les logiciels dédiés créés dans le but de la création d’art animé, permirent un développement rapide depuis près de 100 ans.
Dans un second temps nous parlerons de la création du “Motion Design”, principalement grâce à John Withney ayant créé “Motion Graphics Inc”, première entreprise de motion design, et Saul Bass, designer de talent ayant apporté au cinéma une autre dimension grâce à ses génériques donnant l’ambiance du film avant ce dernier.
Et en dernière partie, les utilisations moins connues du motion design, telle que le vidéo mapping ( ou projection vidéo ), le Vjing, art d’animer des image au gré d’une musique, et pour finir avec le Crypto-art, amenant finalement l’art graphique animé à entrer dans le marché de l’art, permettant à des artistes Motion Designer de se concentrer sur leur création, sans avoir de client ou de but commercial/marketing, à l’image d’un artiste peintre.
Puis pour ma conclusion, en retraçant depuis le temps ou l’homme essayer de transmettre une idée de mouvement sur des peintures rupestres, à aujourd’hui ou les logiciels et solutions pour créer de l’art animé existent par centaines, j’observe que cette art est encore récent et en pleine explosion de par la création d’un marché de vente d’art non physique, notamment pour le côté artistique, mais il est également omniprésent et obligatoire dans la communication de nos jours.
