Je suis ce que l’on appelle un «Casual Gamer» c’est-à-dire, un joueur occasionnel. Fasciné par le jeu vidéo mais sans talent ni maîtrise particulière dans le domaine, ce que j’attends dans un jeu, c’est qu’il m’amène ailleurs, qu’il me coupe quelques instants du monde réel et m’aspire dans le mensonge qu’il offre.

D’aussi loin que je me souvienne, l’émotion particulière que je recherche dans un jeu vidéo, c’est sans doute la fascination que l’on éprouve face au mystère, et j’ai très vite été attiré par un certain type d’entre eux. Ceux dont la contemplation était en elle-même fascinante, ceux qui avaient une âme de dédale, ceux qu’ils fallaient décrypter par l’esprit. Metroid fut le premier jeu à me faire ressentir le mystère indicible que pouvaient procurer des mécaniques d’explorations et à quel point il était gratifiant d’accéder à un univers, au départ, si cryptique. Il y avait dans ce jeu une vraie dimension architecturale, stressante et labyrinthique. Dans une époque sans internet pour trouver les solutions, ce jeu arrivait à susciter la peur et l’angoisse rien que par sa complexité et son design. Ces expériences ressenties et ces émotions que j’ai pu connaître étant plus jeune et que je continue à ressentir encore aujourd’hui en jouant aux jeux vidéo, m’ont amené à me poser la question suivante, à savoir :

Comment les décors dans les jeux vidéo peuvent-ils arriver à nous absorber/immerger dans un monde crédible, pour nous faire sortir de la réalité ?

Pour répondre à cette question, dans un premier temps, j’ai décidé de vous décrire et de définir l’imagination en expliquant la création des codes d’une histoire et d’un univers. En passant par les mythes et légendes, mais aussi, le cinéma.

Ensuite, dans un deuxième temps, vous parlez de l’impact de l’univers des jeux vidéo en faisant un historique de l’évolution des jeux vidéo et de leurs technologies, en constante évolution. Pour finir avec une étude de cas sur Dark Souls, qui est pour ma part, un jeu immersif.

En effet, ce jeu fut une leçon artistique dans ma vie et c’est sans aucun doute l’une des œuvres qui m’a poussé à explorer les profondeurs de l’esprit, à arpenter le labyrinthe de la création, à chercher plus dans les œuvres que ce qu’elles semblaient montrer aux premiers abords.

Dark Souls a sans doute répondu à un désir de profondeur et de vertige. Le jeu a capturé l’indicible et restera pendant longtemps encore un mystère, comme si les développeurs étaient parvenus à enfermer quelque chose de ténébreux et magique dans ce petit monde virtuel.

Avec un univers qui se développe depuis plus d’un demi-siècle, le graphisme peut encore s’appuyer sur un patrimoine toujours plus riche.

Alors, que nous réserve l’avenir du graphisme ? Peut-être qu’un jour les jeux vidéo dépasseront notre perception de la réalité, c’est déjà un peu le cas avec la réalité augmentée, dépassant l’acuité naturelle de l’œil pour créer une scène tout à fait convaincante. En attendant, aujourd’hui la technologie progresse de plus en plus, d’une lenteur frustrante pour les plus impatients mais néanmoins avec une inertie qui n’est pas près de s’arrêter.

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