Les interfaces utilisateurs ont toujours évolué en même temps que les jeux vidéo, elles ont pour mission d’assurer la qualité et la fluidité de la navigation entre les différents contenus d’un jeu vidéo tout en s’inscrivant dans l’univers de ce dernier.

Quand on parle de l’interface graphique dans le jeu vidéo, on pense directement aux HUD (L’acronyme de Heads up display ou affichage tête haute en français).

Ce terme est directement tiré du monde de l’aviation, il fait référence aux technologies permettant aux pilotes d’observer son environnement tout en gardant un œil sur les informations données par ces instruments de bord.

La philosophie du HUD dans le jeu vidéo est donc là même : pouvoir se focaliser sur le déroulement du jeu tout en ayant accès aux informations essentielles. L’interface joue un rôle primordial, dans le jeu vidéo il ne s’agit pas d’un simple module que l’on vient incorporer dans un jeux vidéo. Elle doit être issue d’une intense réflexion afin de produire une interface digne de ce nom.

Les interfaces nous apprennent énormément sur les jeux qu’elles enveloppent, elles traduisent la volonté profonde des designers et dictent notre façon d’interagir avec un jeu et logiquement notre appréciation de celui-ci.

Elles doivent donc être envisagées de plus en plus en amont par les développeurs que ce soit pour s’assurer de la bonne compréhension des différentes techniques de jeux ou pour avoir du sens dans des expériences qui se veulent cohérentes et engageantes. Elles sont aussi devenues avec le temps, un des meilleurs outils pour rendre le jeu vidéo plus inclusif.

Que ce soit pour l’accessibilité ou pour le game design, les interfaces de jeux sont un véritable terrain d’expérimentation et d’expression dont nous avons toutes et tous beaucoup à gagner à y être attentif. Tant pour mieux comprendre les enjeux des jeux vidéo que pour pouvoir jouer dans les meilleures conditions en tenant compte de la diversité des profils d’utilisateurs.