La créativité dans une communication écologique

Un monde qui change

Changement climatique, destruction des ressources naturelles, perte de biodiversité, étalement urbain, artificialisation des sols, etc. Il devient difficile de ne pas prendre en compte les conséquences d’un système de consommation linéaire à bout de souffle. La communication fait face à de nouveaux enjeux liés à la transition écologique et il est nécessaire de renouveler notre modèle social et économique afin de répondre aux enjeux environnementaux.

Ces nouveaux enjeux s’accompagnent d’une accélération du flux d’informations avec des temporalités de plus en plus courtes et d’une multiplication des émetteurs de messages notamment avec l’explosion du digital et des réseaux sociaux. Dans ce contexte de transformation, le communicant a la nécessité de créer des campagnes de communication qui limitent l’impact et respectent l’environnement et doit trouver un nouvel équilibre entre les enjeux sociaux, environnementaux, économiques et les contraintes des projets.

J’ai souhaité à travers mes recherches découvrir les nouvelles contraintes et nouvelles habitudes environnementales que le directeur artistique doit adopter et me suis questionné sur l’impact sur la créativité. J’ai ainsi été amené à découvrir de nouvelles perspectives créatives plus écologiques.

Créativité impactée ? De la contrainte naît la créativité

À première vue, limiter l’impact écologique devient une contrainte pour le créatif : il ne peut plus utiliser des supports, des visuels, des couleurs, etc. qui nécessiteraient trop de ressources naturelles non-renouvelables. Il est donc contraint par exemple de créer des logos en contour, des polices fines pour limiter la consommation d’encres, des couleurs peu intenses et des interfaces simplifiées et plus légères pour limiter la consommation de données.

Les contraintes ne sont pourtant pas les limites de la créativité, mais au contraire peuvent en être la source. La sensibilité artistique du DA lui donne les ressources nécessaires pour surpasser ces contraintes et être toujours plus créatif. Ces contraintes demanderont sans doute un effort supplémentaire, mais ne seront pas un frein à sa créativité. Le DA se doit d’être ancré dans son époque pour réaliser des projets artistiques qui se démarquent, et la prise en compte de ces nouvelles contraintes doit être inébranlable. 

Il est temps d’adopter une direction artistique plus écologique, l’éco-DA

Les questions écologiques ne sont encore que trop peu prises en compte dans les agences de communication et de publicité. L’éco-DA vient donc accompagner de manière globale les entreprises dans leurs démarches environnementales, tout en conservant un impact aussi pertinent qu’une campagne traditionnelle. La responsabilité est collective, et même plus importante pour nous communicants qui avons le pouvoir de partager et de nous exprimer au plus grand nombre.

Les outils de l’éco-DA ne sont pas nouveaux, cependant, l’objectif est de les populariser, en les fusionnant à travers une méthode de conception commune. L’éco-DA ne sera jamais une solution en soit pour sauver notre planète, mais l’objectif est de porter une attention plus importante aux impacts que notre métier peut générer. Rester créatif en analysant, anticipant et imaginant de nouvelles solutions pour réduire notre impact environnemental, voilà pour moi l’objectif du DA de demain.

Dans cette optique, je vous proposerais le 30 juillet de découvrir une éco-DA, réalisée en exemple pour la marque française Sodebo.

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