L’arrivée des nouvelles technologies a entraîné des changements majeurs dans notre manière de percevoir et d’interagir avec le monde qui nous entoure.
La génération Z, née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, est la première génération à toujours avoir évolué au sein d’un monde rythmé par ces nouvelles technologies. Si les changements de générations se font généralement de manière progressive, la génération Z est la première depuis de longues années à subir une rupture brutale. Les différences de comportement et de perception créent alors des conflits intergénérationnels, conduisant à une division de la société.
Cependant, pour que la société fonctionne, il est nécessaire que chacune des générations s’adapte aux évolutions de la société et apprennent les unes des autres. L’émerveillement est alors un sujet central, puisqu’il participe au bonheur et à l’épanouissement, à travers la découverte et la connaissance. Par ces découvertes et savoir-faire qui se transmettent, l’émerveillement vient créer du lien entre les individus.
Pourtant, certaines caractéristiques viennent freiner l’adaptation des individus aux comportements et modes de vie des générations qui lui sont différentes.
En évoluant dans des environnements distincts, les générations les plus éloignées les une des autres ont des manières de communiquer différentes. On voit alors apparaître des conflits puisqu’elles n’arrivent pas à s’adapter et à apprendre les unes des autres.
C’est le cas notamment de la génération Z et de celle qu’elle appelle les “Boomers”.
Nous avons aussi pu observer que la génération Z doit faire face à des problématiques fortes, notamment économiques, environnementales et informationnelles, auxquelles les anciennes générations n’ont pas été confrontées. Cela freine alors la capacité d’émerveillement de la génération Z avec une déprime généralisée.
Le fait de bloquer toute communication avec ses aînés n’aide pas, puisque cela bloque l’ouverture au monde et à des connaissances, des sentiments, qui pourraient en réalité avoir un impact positif sur leur santé mentale.
Il existe alors un conflit entre l’évolution de la société et le fait de s’en émerveiller. L’émerveillement des anciennes générations peine à suivre toutes les évolutions, car leur capacité d’adaptation n’est pas assez rapide. Ainsi, anciennes et nouvelles générations ne perçoivent pas le même environnement et ne peuvent pas évoluer de manière commune.
En découle une rupture dans l’ensemble que sont censés former les individus, créant des conflits et des malaises chez les différentes générations. Pour y faire face, les anciennes générations doivent être intégrées et comprendre les nouveaux modes de vie des générations Z. En échange, la génération Z et les suivantes devront faire preuve d’indulgence et devront s’adapter afin d’aider les anciennes générations à comprendre de la manière la plus rapide et la plus simple possible cette nouvelle perception de l’environnement.
Afin de réunir les différentes perceptions des générations en une seule, il est nécessaire que chaque partie s’engage dans un effort commun afin de permettre une réconciliation de la communication.
Il serait alors intéressant de se pencher sur la manière de recréer ce lien. En partageant ses émerveillements et en leur ouvrant les portes de leur perception, peut-être que la génération Z pourrait permettre aux anciennes générations de comprendre et de s’émerveiller à son tour par les évolutions de la société.