L’ère du numérique a modifié nos perceptions et usages des images, nous noyant dans la masse d’informations visuelles. De ce fait, ce qui était avant considéré comme unique est devenu une norme suite au nombre grandissant de canaux de diffusion et procédés de création.
Suite à cette surabondance, la question posée est dans une société de la banalisation des images et des infos, peut-on encore voir du mémorable ?
Cet excès informationnel est tout aussi présent sur Internet que dans les médias traditionnels, et plus particulièrement dans la télévision et ses chaînes d’informations en continu, lancées dans une course aux images et aux scoops pouvant créer des informations erronées.
De plus, il devient de plus en plus difficile de se démarquer et d’éveiller les esprits. Les artistes doivent donc se surpasser pour créer des images qui conservent leur authenticité, leur émotion et leur intention créatrice, afin de survivre à l’abondance des images.
Les informations se bousculant les unes et les autres, elles provoquent chez les utilisateurs une certaine confusion et perte de la capacité de concentration, jusqu’à avoir comme conséquence des pertes de mémoire.
Face à cette infobésité qui nous entoure, et à cause de laquelle nous nous laissons porter par le flux des données, il est important de prendre du recul afin d’assimiler chaque information.